Arromanches: Arromanches doit sa célébrité à la présence du port artificiel construit quelques jours après le débarquement à partir d’éléments préfabriqués en Angleterre et remorqués à travers la Manche. Ce port servait à l’approvisionnement des troupes dans l’attente de la prise d’un grand port comme Cherbourg ou Le Havre. Un port similaire fut construit à Omaha Beach mais ne survécut pas à une importante tempête mi juin, et le trafic se reporta sur Arromanches.
Vous visiterez le musée.
Juno Beach Center: Inauguré le 6 juin 2003, sur le lieu même du débarquement à Courseulles, ce centre montre l’importance de l’investissement canadien tant pour les troupes engagées que pour l’effort industriel consenti. Témoignages de vétérans, films d’époque, documents historiques.
Bernières: Petite ville côtière typique. Sa plage truffée d’obstacles et défendue par canons et mitrailleuses entraina de lourdes pertes aux régiments canadiens. Une des compagnies perdis la moitié de ses hommes sur les 100 mètres de plage. C’est ici que débarqua le Régiment francophone de la Chaudière à la grande surprise des habitants. Une des premières maisons libérées est toujours visible et de nombreux visiteurs viennent s’y recueillir. Le Général canadien Keller établi à Bernières son premier QG.
Canadian War Cemetery Beny: Comportant 2049 tombes Il s’agit d’un des 2 cimetières canadiens de Normandie avec celui de Cintheaux (Sud de Caen). Il a une architecture similaire à tous les cimetières du Commonwealth, et ceci depuis la 1ère guerre mondiale, On compte aussi en Normandie 16 cimetières britanniques ; le plus petit, au sud de Bayeux, comporte 47 tombes. Plusieurs centaines de soldats sont aussi enterrés dans les cimetières communaux. Certains cimetières regroupent aussi des tombes allemandes.
Les américains, outre le cimetière de Colleville (9.387 tombes) entretiennent aussi un autre cimetière à Saint James (4.410 tombes) dans la Manche
